Dépénalisation de l'avortement : les déclarations de l'Open Vld fâchent le PS

La tension est montée mercredi matin autour de la proposition de loi qui dépénalise et assouplit l'avortement.

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Dépénalisation de l'avortement : les déclarations de l'Open Vld fâchent le PS
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La tension est montée mercredi matin autour de la proposition de loi qui dépénalise et assouplit l'avortement.

L'Open Vld souhaite que le vote en séance de la Chambre plénière soit reporté après les vacances parlementaires alors que d'autres partis, qui soutiennent également le texte, demandent qu'il soit inscrit à la séance du 2 juillet. La question sera tranchée mercredi en conférence des présidents. "Oui, nous allons temporiser. Nous n'allons pas compliquer encore la formation (d'un gouvernement fédéral) qui est particulièrement compliquée", a déclaré le chef de groupe Open Vld, Vincent Van Quickenborne, dans les colonnes du Nieuwsblad.

Les présidents du MR, de l'Open Vld et du CD&V mènent des consultations en vue de former un gouvernement. Or, les chrétiens-démocrates flamands sont vent debout contre la proposition de loi et ont déjà fait comprendre qu'elle constituait pour eux une affaire de gouvernement.

A l'issue d'une réunion de députées signataires de la proposition de loi, le PS a écrit mardi au président de la Chambre, Patrick Dewael (Open Vld), pour lui demander que le texte soit inscrit à la séance plénière du 2 juillet.

Les socialistes ont déploré l'attitude des libéraux flamands.

"On ne se taille pas un costume sur le droits des femmes! Alors que le texte est débattu depuis 9 mois à la Chambre, qu'il a été adopté en première et deuxième lecture en commission, validé deux fois par le Conseil d'Etat, l'heure n'est plus à temporiser mais à choisir", a déclaré Eliane Tillieux (PS) sur Twitter.

"Les droits des femmes attendront, donc, que CD&V et Open Vld en aient fini avec leur partie de poker menteur. Nous pas. Le dossier est clair, les positions connues, et il appartient à la Chambre de se prononcer sans tenir compte de ces tristes jeux", a souligné le président de DéFI, François De Smet.

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