Le 17 septembre, échéance ultime des négociations fédérales ? Sophie Wilmès pourrait reporter la date
L'échéance du 17 septembre risque de ne pas être tenable pour les négociateurs avec le test positif d'Egbert Lachaert au Covid-19. Sophie Wilmès, Première ministre, pourrait de son côté ne pas demander la confiance à la Chambre dans 8 jours, comme elle s'y était engagée.
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Publié le 09-09-2020 à 13h25 - Mis à jour le 09-09-2020 à 14h19
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Conner Rousseau, président du sp.a et préformateur, l’a annoncé ce mercredi en fin de matinée. Les 6 présidents de parti et employés qui participent aux négociations pour la formation d’un gouvernement ont été testés négatifs. “Chacun prend sa responsabilité et suit les règles de quarantaine applicables. En attendant, nous continuons à travailler à distance sur des solutions pour ce pays. Aucune réunion physique avant le 18/09”, a-t-il tweeté. Cette communication fait suite à l’annonce du test positif au Covid-19 du président de l’Open Vld, Egbert Lachaert.
“La quarantaine n’est applicable qu’aux personnes qui ont été à moins de 1 mètre 50 pendant plus de 15 minutes de la personne infectée. 9 jours se calculent à partir du contact rapproché. Le 18/09 vise les réunions de préformation mais pas le délai individuel qui varie selon le contact rapproché”, a rapidement tweeté le président du MR, Georges-Louis Bouchez, en réponse à Conner Rousseau.
Les négociations se poursuivront donc à distance, en vidéo-conférence, ce qui constitue un problème pour Georges-Louis Bouchez, qui estime que des négociations efficaces et en profondeur ne peuvent se dérouler exclusivement à distance. De quoi ralentir les travaux… Or, une échéance est fixée au 17 septembre. À cette date, la Première ministre Sophie Wilmès s’est engagée dans un discours à demander la confiance au Parlement. Sans accord de gouvernement, il est acquis qu’elle ne l’obtiendra pas et devra remettre sa démission au Roi, replaçant le gouvernement en affaires courantes jusqu’à ce que les négociateurs ne fassent aboutir enfin la Vivaldi.
Selon nos informations, selon l’évolution des discussions ces prochains jours et la remise du rapport au roi par les préformateurs, Sophie Wilmès pourrait reporter son passage devant la Chambre, bien qu'elle se soit engagée à y aller. La démarche ne constitue pas un impératif constitutionnel et elle pourrait choisir d’éviter de demander la confiance si la formation d’un gouvernement Vivaldi est imminente.
Sur la Première, Jean-Marc Nollet, co-président d’Ecolo, allait dans ce sens, estimant qu’il faudra sans doute “modifier cette échéance (du 17 septembre) et donc le calendrier. Tout le monde le comprendra, en tout cas tous les partis démocratiques respectueux des modalités de fonctionnement de notre démocratie. Tout le monde comprendra que boucler dans les temps va être difficile, alors que l’on est aujourd’hui handicapé par les tests.”