Frank Vandenbroucke souhaite se pencher à nouveau sur le rôle des enfants dans la transmission du virus
Les écoles peuvent également devenir des sources de contamination, a averti dimanche le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke, sur le plateau de l'émission "De Zevende Dag" (VRT). Un nombre croissant de cas y sont constatés.
- Publié le 24-01-2021 à 15h39
- Mis à jour le 25-01-2021 à 12h42
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"Nous devons bien réfléchir à la façon dont nous appréhendons les contaminations chez les enfants car, à un certain moment de l'épidémie, la vie à l'école peut elle-même devenir une source de contamination", a-t-il expliqué.
Les annonces de nouvelles contaminations ne doivent pas décourager la population, demande-t-il. "Ce que nous voyons, c'est une épidémie qui progresse sous la surface en plus de l'épidémie. On voit la croissance de variants, comme le variant sud-africain, face auxquels on ne sait pas avec certitude si les vaccins sont bien efficaces. Mais nous savons ce que nous devons faire: tester, tester, tester, isoler, et vacciner, vacciner, vacciner".
"D'une part, grâce à la campagne de vaccination, nous pouvons entrevoir la fin mais, de l'autre côté, avec les mutations, nous voyons resurgir le danger. Nous devons être rapidement sur la balle et continuer à appliquer les mesures: masques, lavage des mains, limitation des contacts et être très, très prudent", a-t-il ajouté.
Les efforts déployés actuellement sont nécessaires, notamment pour pouvoir maintenir les écoles ouvertes, a encore indiqué le ministre qui juge positivement l'action menée par le ministre flamand de l'Enseignement, Ben Weyts. "Ben Weyts a suivi un bon parcours jusqu'à présent", a-t-il dit.
La Flandre a décidé d'imposer une semaine de cours à distance dans le secondaire avant le congé de Carnaval. La Fédération Wallonie-Bruxelles n'a pas suivi le mouvement. "Les Flamands veulent toujours anticiper les décisions du comité de concertation. A chaque fois, ils essaient de nous influencer. Aujourd'hui, nous n'avons pas les chiffres qui nous permettent de dire qu'il faut deux semaines d'interruption", a expliqué le ministre-président francophone, Pierre-Yves Jeholet, invité du journal de RTL-TVi.
Dans la partie francophone du pays, le nombre d'écoles fermées tourne autour de 4 ou 5, a-t-il précisé.
Au nord, la situation semble plus délicate. Le bourgmestre d'Anvers, Bart De Wever, a évoqué deux foyers de contamination dans sa ville: l'un dans le quartier juif, l'autre dans deux écoles. Les mesures à prendre dans ces établissements scolaires sont actuellement en discussion.