Maxime Prévot au sujet du dernier Comité de concertation: "Un Codeco Tomorrowland avec un puissant lobbying flamand"
Le président du CDH était invité sur le plateau de Jeudi en Prime sur la RTBF jeudi soir.
Publié le 13-05-2021 à 23h19 - Mis à jour le 19-05-2021 à 15h58
Quand on lui demande si la culture a insuffisament été défendue, le bourgmestre de Namur répond: "En tout cas, on n'a pas entendu très haut ni très fort la ministre de la Culture [Bénédicte Linard, NDLR]. On me dira qu'elle a fait l'une ou l'autre sortie presse, qu'elle comptait probablement sur son leader porte-étendard du gouvernement de la Communauté française Mr Jeholet... Après je ne veux pas attaquer des personnes, mais je constate que la culture, l'événementiel qui ont crié haut et fort depuis de nombreux mois qu'ils avaient besoin d'expériences pilotes, celles-ci vont enfin arriver mais ça arrive trop tard. C'est en février qu'il aurait fallu faire ces expériences pilotes pour déconfiner".
Maxime Prévot tacle également le rôle joué par les autorités flamandes. "On a le sentiment quand même que le dernier Codeco a été un Codeco Tomorrowland. L'histoire de la gestion de la crise en Belgique a été une histoire de lobbying. Et le dernier en date: le puissant lobbying flamand pour permettre que Tomorrowland puisse se tenir. Quelque part, dans l'absolu, tant mieux. Mais il y a quand même une incohérence très forte entre ce qui est tout d'un coup autorisé à relativement brève échéance et les secteurs qui ont dû pâtir d'une série de décisions qui apparaissaient tout de même très strictes. Je pense qu'il y a parfois eu du deux poids deux mesures".