Elio Di Rupo répond sans filtre aux accusations du PTB: "C'est une bande de menteurs, de manipulateurs, des communistes !"
Le ministre-président de la Région wallonne a tenu à mettre les choses au clair.
- Publié le 23-09-2021 à 13h12
Ce matin, Elio Di Rupo était invité sur les ondes de Bel RTL. Pour l'occasion il est revenu sur les accusations du PTB selon lesquelles il aurait scellé un accord secret avec les assureurs dans le cadre des inondations du mois de juillet. "Le PTB c'est une bande de menteurs, non seulement ce sont des menteurs mais ce sont des manipulateurs, des communistes. Ils sont allés aider les sinistrés pour faire leur propagande en postant leur photos sur Facebook et ils ont payé pour faire leur propre propagande (...) Le PTB se gargarise de mots mais ne fait rien, aucun acte positif à l'égard des sinistrés ", a-t-il notamment expliqué, quelque peu agacé.
Dans la suite de cette interview, Elio Di Rupo a également fait part de son enthousiasme à l'idée que le pass sanitaire soit utilisé en Wallonie. Le ministre-président de la Région wallonne considère qu'il est plus simple de suivre l'exemple de Bruxelles, qui imposera le Covid Safe Ticket dès le 1er octobre dans toute une série de secteurs. " Normalement, après les déclarations des uns et des autres, tout à l'heure, nous devrions pouvoir décider comment on utilise le Covid Safe Ticket", a-t-il expliqué au micro de Fabrice Grosfilley. Entre-temps, depuis la réalisation de cette interview, le gouvernement wallon a validé sa position en ce qui concerne le Covid Safe Ticket. Il entrera ainsi en vigueur dès la mi-octobre dans les discothèques, l'Horeca, les salles de sport, les foires commerciales et les établissements du secteur culturel accueillant plus de 50 personnes. Il sera obligatoire pour les personnes de plus de 16 ans.
La mise en place d'un tel système a pour but de protéger les citoyens, mais également d'inciter les personnes qui ne seraient pas encore vaccinées de le faire. "Je connais les discours de celles et ceux qui ne veulent pas se faire vacciner. Moi-même, je suis un des tout grands partisans des libertés individuelles. Mais, en l'occurrence ici, je dois rappeler que la maladie conduit à la mort, conduit à l'hôpital, et même si on ne meurt pas ou qu'on ne va pas à l'hôpital, la maladie a des conséquences longues et terriblement invalidantes durant une longe période", a-t-il poursuivi.