De Croo appelle à plus de coopération dans le dossier des nuisances de l'aéroport
Le Premier ministre Alexander De Croo s'est montré lundi peu impressionné par la décision du gouvernement flamand de rejeter les conclusions de l'étude d'incidences sur les nuisances sonores autour de l'aéroport de Bruxelles-National commandée en 2017 par le ministre de la Mobilité de l'époque, François Bellot.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/41739f06-83d8-421e-8979-d3b8ca33b97d.png)
- Publié le 11-07-2022 à 12h38
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/VB77KGEUUZG7VOMN32HGEMEKMQ.jpg)
"Peut-être devons-nous cesser de torpiller des rapports avant qu'ils soient discutés", a-t-il affirmé à quelques journalistes en marge de la fête de la Communauté flamande qui se déroulait à l'Hôtel de Ville de Bruxelles.
M. De Croo (Open Vld) a appelé à davantage de coopération entre les différents niveaux de pouvoir. Il a souligné que le développement de l'aéroport de Zaventem était aussi dans l'intérêt de la Flandre - sur le territoire de laquelle il se situe en totalité.
Le ministre chargé de la Périphérie flamande, Ben Weyts (N-VA), a pour sa part expliqué que les critiques de la Flandre envers cette étude d'incidence, réalisée par la société de consultance française Envisa, étaient fondées.
Selon M. Weyts, Envisa "a nié les remarques politiques et techniques" formulées par le gouvernement flamand et sept des neuf scénarios avancés pour une répartition équitable des nuisances sur les territoires flamand et bruxellois entraînent "une concentration des vols au-dessus de la Flandre.
Ce n'est pas une répartition équitable des nuisances, a souligné le ministre nationaliste, qui a adressé, avec sa collègue de l'Environnement, Zuhal Demir (N-VA elle aussi), une lettre au nom du gouvernement flamand, à l'actuel ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo).