Rudi Vervoort réagit à la fronde à Bruxelles Environnement : “On n’est pas dans une assemblée libre !”

Rudi Vervoort, ministre-président de la région Bruxelles-Capitale, était l’invité de Martin Buxant sur LN24 ce jeudi 22 décembre.

Au début de l’entretien, Rudi Vervoort a souligné “l’excellent été” économique de Bruxelles : “Nous avons connu une saison comparable à celles d’avant Covid. L’activité touriste est repartie”, affirme-t-il. “Le business connaît cependant encore un certain retard”, admet-il toutefois.

Au sujet de la proposition du bourgmestre woluwéen Olivier Maingain qui avait déclaré que si un demandeur d’emploi refusait une formation, il devait être exclu du chômage, le ministre-président bruxellois se positionne en porte-à-faux : “L’exclusion n’est pas une solution. En réalité, vous amenez le chercheur d’emploi vers le CPAS”, pointe-t-il.

Autre sujet d’actualité sur lequel s’est exprimé Rudi Vervoort : l’éventuelle nomination de Marie-Pierre Fauconnier au poste de directrice générale de Bruxelles Environnement. Bien que cette dernière soit arrivée en tête du processus de sélection, l’ancienne dirigeante de Sibelga ne fait pas l’unanimité au sein de l’administration : “Nous avons changé nos règles en matière de recrutement dans la haute fonction publique. Nous voulons de la transparence et une dépolitisation totale”, détaille l’invité. “Le gouvernement prend juste acte de la décision du jury. Marie-Pierre Fauconnier avait eu un conflit avec son précédent employeur qui s’était réglé à l’amiable et je ne suis pas de ceux qui pensent qu’on doit pratiquer la mort civile en Belgique. Elle a reconnu avoir fait une erreur et elle a démissionné. Ça ne doit pas la suivre toute sa vie”, défend-il. Et d’ajouter : “Nous ne sommes pas dans une assemblée libre. Ce n’est pas aux agents, au staff de Bruxelles Environnement, de choisir son chef. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne”, martèle Rudi Vervoort.

Ensuite, l’entretien s’est attardé sur le plan Good Move, sujet à de nombreuses critiques de la part des Bruxellois : “La région a relancé un appel à projets. En assouplissant un certain nombre de règles pour faire en sorte que de manière concertée, constructive avec les riverains et les communes, nous puissions apaiser le trafic dans certains quartiers.”

Rudi Vervoort a conclu l’interview en s’attardant sur l’explosion des prix des logements à Bruxelles. Selon le ministre-président de la région, il est nécessaire de proposer plus d’habitations car c’est la raréfaction des biens qui engendre la hausse des coûts : “Il faut produire plus et diversifier l’offre des logements”, termine-t-il.

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