Paul Magnette détourne l'attention des affaires socialistes, le contre-feu lui revient dans le visage

Il aura provoqué des réactions particulièrement épidermiques en annonçant sa volonté de devenir Premier ministre

BRUSSELS, BELGIUM - JANUARY 19 : New Year's greetings from the Socialist Party, Parti Socialiste (PS) with a speech by the president Paul Magnette. on January 19, 2023 in Brussels, Belgium, 19/01/2023 ( Photo by Bert Van Den Broucke / Photonews
BRUSSELS, BELGIUM - JANUARY 19 : New Year's greetings from the Socialist Party, Parti Socialiste (PS) with a speech by the president Paul Magnette. on January 19, 2023 in Brussels, Belgium, 19/01/2023 ( Photo by Bert Van Den Broucke / Photonews ©BVB

En annonçant dans la presse sa disponibilité pour occuper le poste de Premier ministre après les élections législatives de 2024, Paul Magnette a mis le feu aux poudres. Il a pourtant bien précisé qu’il ne bouderait pas la fonction si les conditions devaient le permettre. Rappelons-les : que la famille socialiste (PS et Vooruit) soit la première force du futur gouvernement et surtout que le PS soit, au sein de cette famille, le premier parti. Bref, rien n’est joué. Mais cette déclaration d’ambition n’a fait plaisir à personne chez les alliés et adversaires. Mais surtout chez les libéraux. Parce que la partie flamande de la famille bleue occupe aujourd’hui le poste et estime peut-être que d’autres ne peuvent pas exprimer cette ambition. On peut cependant comprendre qu’Alexander De Croo l’ait mal pris, à titre personnel. Il dirige un gouvernement où les derniers accords peinent à se conclure. Mais on peut aussi comprendre Magnette. En 2019, si la coutume – qui n’est certes pas toujours respectée – avait été suivie, c’est à lui que revenait la première place pour occuper le 16, rue de la Loi.

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