Comment le PS et Vooruit sont devenus deux partis très différents depuis 20 ans

L’électorat des socialistes flamands a changé, les priorités du parti aussi.

 Conner Rousseau et Paul Magnette
Conner Rousseau et Paul Magnette ©BELGA

Dimanche dans une émission de télévision flamande, le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit) déclarait qu’il voulait “que les gens puissent travailler plus longtemps et soient motivés et récompensés pour pouvoir travailler plus longtemps”. “C’est urgent”, assénait-il. En épousant ainsi une volonté que l’on trouve plutôt dans les partis de droite et de centre droit du gouvernement fédéral, le socialiste flamand a pris à rebrousse-poil l’argumentaire de ses homologues socialistes francophones. Certes, le même Vandenbroucke a déclaré, dans la foulée, que les économies que l’État belge doit réaliser permettront d'“investir dans les soins de santé, dans la protection sociale et dans tant d’autres choses” – des propos qui laissent quand même penser qu’il n’a pas délaissé tous fondamentaux historiques de la gauche. La question ne se pose pas moins : les deux partis “frères” sont-ils encore sur la même longueur d’onde ?

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