La modération d’Ecolo face à l’approche gramscienne de Bouchez et aux sorties du PS : ce que révèle le dossier “masters” sur la stratégie des partis

Le feuilleton des masters en médecine est révélateur : les verts, bien que très engagés en faveur de l’UMons et de l’UNamur, ont crié moins fort que le PS. Cette relative discrétion figure dans l’ADN d’Écolo mais le parti doit en aussi payer le prix : celui d’une moindre visibilité à court terme.

Ecolo co-chairwoman Rajae Maouane and Ecolo co-chairman Jean-Marc Nollet pictured during the new year's reception for the press of French-speaking ecologist party Ecolo, in Brussels, Monday 16 January 2023. BELGA PHOTO JAMES ARTHUR GEKIERE
Rajae Maouane et Jean-Marc Nollet, les coprésidents des verts francophones. En coalition avec le PS et le MR, Ecolo est gêné par la polarisation du débat autour de ces deux partis. ©Belga

Après le match, la poussière retombe. Le gouvernement Jeholet a trouvé un compromis dans le dossier des masters en médecine. L’UMons aura sa faculté complète et l’UNamur pourra organiser un cycle de spécialisation en médecine générale. Lorsqu’on la regarde dans le rétroviseur, cette séquence, qui a failli entraîner la chute de la coalition PS-MR-Écolo au pouvoir en Fédération Wallonie-Bruxelles, se lit surtout comme une confrontation entre les socialistes et les libéraux. Le président du PS, Paul Magnette, a bousculé le jeu en se déclarant prêt à troquer le MR de Georges-Louis Bouchez contre Les Engagés.

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