"C'est inacceptable": Ahmed Laaouej remonté contre Alexander De Croo
Le chef du groupe socialiste à la Chambre Ahmed Laaouej a taclé le Premier ministre.
Publié le 02-05-2023 à 16h18 - Mis à jour le 02-05-2023 à 17h18
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Ahmed Laaouej, chef de groupe socialiste à la Chambre, s'est montré virulent à l'égard d'Alexander De Croo ce lundi matin. Interrogé sur La Première, le socialiste est revenu sur les déclarations faites par le Premier ministre dimanche.
Pour rappel, à la veille du 1er mai, Alexander De Croo avait salué la proposition des socialistes flamands de Vooruit d'activer davantage les chômeurs de longue durée en supprimant notamment les allocations de chômage de ceux qui n'acceptent pas un emploi de base après deux ans sans activité. Le Premier ministre a dit vouloir remettre les propositions de son parti, l'Open Vld, sur la table du gouvernement, dans le cadre de la réforme fiscale.
Mais du côté du PS, on n'accepte pas un tel revirement de la part d'Alexander De Croo. "Alexander De Croo s’est comporté comme un chef de bande libéral et on va lui rappeler qu’il est d’abord Premier ministre, qu’il est comptable du respect de l’accord de gouvernement et qu’il doit faire vivre sa coalition", a ainsi déclaré Ahmed Laaouej sur la radio publique.
Et le chef de groupe socialiste d'ajouter: "C’est inacceptable, s’ils veulent eux-mêmes torpiller les grands projets (dont la réforme fiscale, ndlr) qui sont sur la table du gouvernement, c’est de leur responsabilité. Il est rare de voir un Premier ministre torpiller les dossiers qui sont en charge du gouvernement. Nous sommes le premier parti de la coalition, on n’est certainement pas d’accord avec sa proposition et sa méthode de travail : il est temps qu’Alexander De Croo retrouve son calme et son sens des responsabilités."
Et Ahmed Laaouej de conclure: "C’est une proposition à courte vue injuste et inefficace. Il ne faut pas agiter des slogans parce que la N-VA le demande. Au nord du pays il y a une course à l’échalote derrière la N-VA, ce n’est pas en proposant des mesures de droite qu’on va rassurer les travailleurs !"