Vincent Vanhalewyn, échevin à Schaerbeek: "Etre mandataire local, c'est plus exigeant, les gens savent où on habite, où nos enfants vont à l’école..."
L’échevin schaerbeekois Ecolo Vincent Vanhalewyn a été confronté à la défiance extrême de citoyens vis-à-vis du politique et même à des menaces de mort.
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Publié le 23-05-2023 à 09h54
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L’échevin schaerbeekois Ecolo Vincent Vanhalewyn a été confronté à la défiance extrême de citoyens vis-à-vis du politique. Bien avant la contestation au plan Good Move, en 2019, il a décidé de porter plainte après avoir reçu des menaces de mort d’un habitant mécontent de la suppression de parkings.
“Dans mes collègues mandataires communaux, de plus en plus sont proches du burn-out ou de s’engager ailleurs qu’en politique, même si ce n'est pas mon cas. Il faut la peau plus tannée que quand on est élu fédéral, car on est davantage en contact direct avec la colère de certains citoyens. Les gens savent où on habite, où on fait nos courses, où prend un café, où nos enfants vont à l’école. En termes de santé mentale, c’est plus exigeant, certains estiment que c’est trop, même si ce n’est pas mon cas.”
Vincent Vanhalewyn estime que les réseaux sociaux constituent “un vrai problème, en particulier par rapport à l’anonymat et les attaques sexistes.” Il juge toutefois qu’ils agissent “comme un effet loupe qui n’est pas représentatif de ce qui vit dans la société”.
“Dès qu’on parle de l’aménagement de l’espace public, des intérêts divergents s’affrontent. En dehors des réseaux, le débat est vif, mais je ne dirais pas que les citoyens sont plus violents qu’avant. Par contre, de petits groupes de mieux en mieux organisés viennent faire en sorte que les conseils communaux ne puissent se passer de manière sereine, en criant plus fort dès que quelqu’un d’un autre avis parle. Mais je crois vraiment que la grande majorité de la population veut débattre de manière sereine.”