La ministre Glatigny se défend d'avoir diminué les moyens alloués au sport
La ministre en charge des Sports en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny (MR), a rejeté mercredi les critiques du monde sportif francophone quant au sous-investissement dont il serait, selon lui, l'objet.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/41739f06-83d8-421e-8979-d3b8ca33b97d.png)
Publié le 24-05-2023 à 16h12 - Mis à jour le 24-05-2023 à 16h13
:focal(1868x1255:1878x1245)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/64LYOPU7NJHDZP3HZWGBNR25EE.jpg)
Interrogée mercredi en séance plénière sur ces reproches par plusieurs députés d'opposition, Mme Glatigny a répondu que les moyens budgétaires alloués au sport en Wallonie et à Bruxelles avaient augmenté de 14% depuis 2019, passant de 55 à 63 millions d'euros.
Devant les députés, la ministre a également souligné l'augmentation du soutien au sport de haut niveau, les investissements dans les infrastructures sportives, ainsi que les aides allouées aux clubs sportifs durant la crise sanitaire, les inondations et la crise énergétique.
Vu la situation budgétaire déjà largement déficitaire de la FWB, Mme Glatigny a encore rejeté mercredi la demande de l'AIFS de combler toutes les pertes du secteur à hauteur de 225 millions d'euros.
Dans la presse en début de semaine, l'Association interfédérale du sport francophone (AISF) déplorait que les subsides de la FWB en faveur du sport soient passés depuis le début de la législature de 0,5% de son budget global à 0,4%, alors qu'une augmentation à hauteur de 1% lui avait été promise.
Pour compléter les moyens financiers publics au profit du sport, la ministre a défendu mercredi la possibilité de faire appel au secteur privé ainsi que la mise sur pied d'un mécanisme de tax-shelter, sur le modèle de celui en place avec succès depuis des années pour le cinéma.