Enquête ouverte contre la députée belge Assita Kanko, elle réagit : “Une soi-disant procédure pour harcèlement”

Une enquête a été lancée par le Parlement européen à l’encontre de l’eurodéputée N-VA, rapporte le journal Politico.

Gauvain Dos Santos
Le Parlement européen ouvre une enquête sur Assita Kanko pour intimidation
Le Parlement européen ouvre une enquête sur Assita Kanko pour intimidation. ©BELGA

Une plainte a été déposée en novembre de l’année dernière contre la députée européenne Assita Kanko (N-VA) pour des faits de harcèlements sur ses assistants. Politico rapporte que le Parlement européen a ouvert une enquête pour faire la lumière sur ces faits. Depuis son élection en 2019, treize personnes ont travaillé pour Assita Kanko. Un député européen n’a droit qu’à trois assistants.

"Une culture de la peur", "A en devenir fou": le Parlement européen ouvre une enquête sur la députée belge Assita Kanko pour intimidation

Dans son long article, Politico parle d’une culture de la peur. Mais le journal américain spécialisé dans les questions européennes précise que la députée N-VA n’a pas souhaité répondre par respect pour la procédure.

Après parution de l’article, Assita Kanko a finalement réagi sur Twitter. “Je ne peux pas entrer dans le fond de l’affaire pour le moment car la procédure est toujours en cours, mais les titres parus dans la presse m’obligent à situer le contexte.”

L’enquête serait partie “d’une accusation portée contre [Assita Kanko] par un employé licencié à [sa] demande”. “Il y a quelques mois, il a également entamé une soi-disant “procédure pour harcèlement” à mon encontre en raison d’un comportement exigeant inapproprié”, écrit l’élue. “À mon grand regret et à ma grande frustration, cette procédure prend beaucoup de temps et est donc toujours en cours. Dans le cadre de cette procédure, j’ai fourni tous mes arguments et réfutations et je suis en position de force. Mais j’ai également suivi les règles de procédure depuis le début. Ces règles garantissent les droits du plaignant et de la défense et imposent donc, entre autres, qu’il n’y ait aucune communication avec le monde extérieur. Par exemple, en divulguant unilatéralement une version d’une histoire. Malheureusement, je constate que c’est ce qui se passe actuellement.”

La députée dit regretter cette situation qui l’empêche de commenter l’affaire. “Il est assez irréel d’être accusé dans la presse de toutes sortes de choses contre lesquelles, d’un point de vue procédural, je ne peux pas me défendre publiquement à l’heure actuelle.”

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