"Je n'ai jamais vécu ça" : le Vlaams Belang dénonce le bourgmestre de Bruxelles pour sa contre-manifestation
La semaine dernière, le bourgmestre de Bruxelles, M. Close, a décidé d'interdire la réunion
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- Publié le 29-05-2023 à 13h45
- Mis à jour le 29-05-2023 à 21h21
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Le Vlaams Belang reproche au bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close (PS), d'avoir décidé de mettre fin à une contre-manifestation près de la place Albertine où le parti organise son meeting de protestation "Faites-les écouter" dimanche à 14 heures.
"Depuis 20 ans que je participe à des manifestations et à des réunions de protestation, je n'ai jamais vécu cela", a réagi le président du Vlaams Belang, Tom Van Grieken. "Si cela dégénère, le bourgmestre de Bruxelles portera une lourde responsabilité.
La réunion de protestation "Doe ze Luisteren" du Vlaams Belang aura lieu cet après-midi à partir de 14 heures. Cette réunion est le point culminant de la marche "Doe ze Luisteren", au cours de laquelle M. Van Grieken a voyagé d'Ostende à Bruxelles en dix jours.
La semaine dernière, le bourgmestre de Bruxelles, M. Close, a décidé d'interdire la réunion, ce qui a conduit le parti à saisir le Conseil d'État. Le Conseil d'État a donné raison au Vlaams Belang et a décidé que la réunion de protestation devait être autorisée.
Une contre-manifestation de la Coalition Debout a également été autorisée par le Conseil d'État. Elle sera organisée sur la Poelaertplein et se terminera au skate park de la Chapelle une heure avant le début de la manifestation du Vlaams Belang. "Tout le monde a le droit de manifester, mais c'est très dangereux", a déclaré M. Van Grieken. "Il y a des personnes dans la manifestation qui sont clairement décidées à recourir à la violence.
Selon le Vlaams Belang, le bourgmestre Close porte une responsabilité de plomb si les choses tournent mal. Le parti le tient donc personnellement pour responsable.