Philippe Close veut ouvrir un centre de crise pour toxicomanes à Bruxelles : "l'urgence est trop grande."
Le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, souhaite créer un centre d'urgence pour toxicomanes où des experts se concentreront sur le problème.
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- Publié le 25-08-2023 à 08h25
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Depuis des semaines, la situation autour de Bruxelles Midi suscite des tensions. Et les tensions viennent notamment des problèmes de toxicomanie.
M. Close souligne à nouveau qu'en tant que bourgmestre de la ville de Bruxelles, il n'est pas responsable du territoire de la gare. Il estime toutefois qu'une coopération entre les différents niveaux est nécessaire pour faire avancer les choses. Toutefois, il ne suffit pas d'avoir plus de policiers dans les rues, affirme-t-il au Laatste News et au Soir.
"La police peut intervenir sur l'ordre public. Ils arrêtent alors les grands toxicomanes, les mettent dans le cachot pendant six heures et puis ? Ensuite, ils sont de nouveau libres. Parfois, ils sont traduits en justice, mais c'est rare", explique l'élu PS.
C'est pourquoi Close souhaite mettre au point une nouvelle approche qui permettrait à la police d'emmener les toxicomanes arrêtés dans un centre d'urgence flambant neuf à l'hôpital public Brugmann. Là, ils pourront élaborer un plan de désintoxication en concertation avec des psychiatres.
Le Service d'intervention psychiatrique de Bruxelles (BRUSIP) sera un projet pilote. M. Close espère que d'autres gouvernements cofinanceront le projet, mais il ne veut pas attendre cette approbation.
Entre-temps, la Région bruxelloise a prévu d'installer une deuxième salle pour les usagers d'ici 2027. M. Close souhaite augmenter la capacité en ouvrant un deuxième site plus tôt et, ce faisant, ne veut pas attendre que d'autres niveaux politiques trouvent de l'argent. "Si cela prend autant de temps, je le financerai moi-même d'ici l'année prochaine. L'urgence est trop grande."