Bouchez sur l'insécurité à la gare du Midi: "Le discours de certains élus me dérange"

Georges-Louis Bouchez était l’invité de Maxime Binet sur LN24 ce mercredi matin.

Georges-Louis Bouchez a fait sa rentrée politique. Et comme d’habitude, il n’a pas eu sa langue dans sa poche et n’a pas évité les sujets qui fâchent. Invité par Maxime Binet dans “Café sans filtre”, le libéral a d’abord été interrogé sur la volonté d’Elio Di Rupo de régulariser des sans-papiers capables d’exercer des métiers en pénurie. “Le traitement de l’emploi par la gauche est hallucinant”, reprend GLB. “Ils refusent de faire travailler des demandeurs d’emploi wallons qui sont près de 200 000. Mais de l’autre côté, puisqu’ils ne veulent pas aller travailler, on va régulariser les personnes de l’étranger. Je n’ai aucun problème avec la migration économique. Mais il faut aller dans l’ordre.”

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Selon lui, il faudrait sanctionner les chômeurs qui refusent un emploi dans un métier en pénurie. Et ce, malgré l’avis contraire des syndicats. “Si les syndicats prônaient le travail, cela se saurait. Aujourd’hui, le nouveau business des syndicats, c’est le chômage.” GLB persiste et signe : il faut pousser les chômeurs à travailler dans les métiers en pénurie. Afin d’illustrer son propos, l’homme politique MR a choisi de répondre par l’ironie. “Le chômage à vie est tellement une bonne idée qu’aucun pays dans le monde ne nous a copiés”, explique-t-il. “Personne ne veut faire comme nous et nous devons repenser notre système. Le nœud du problème dans notre pays, c’est la mentalité. Et le système a perverti cette façon de concevoir notre rapport au travail.”

Autre problème évoqué : l’insécurité à la gare du midi. Une nouvelle fois, Georges-Louis Bouchez pointe le PS comme responsable. Même si, selon lui, les torts sont partagés. “Le discours de certains élus me dérange. Les autorités locales devraient prendre leurs responsabilités. Elles pourraient par exemple délivrer des arrêtés pour écarter des individus de certaines zones. Les responsabilités sont aussi régionales d’un point de vue politique. Certaines actions qui sont menées, comme les salles de shoot qui sont des aspirateurs à toxicomanes, ne fonctionnent pas.” Le 12 septembre prochain, Rudi Vervoort, le ministre-Président bruxellois, devra s’expliquer à propos des problèmes rencontrés à la gare du midi. “C’est beaucoup trop tard”, tranche GLB. “Nous attendons que Rudi Vervoort et Elke Van Den Brandt, la ministre de la Mobilité, s’expliquent en commission cette semaine. Des petites gares du Midi, il y en a plusieurs à Bruxelles ! Surtout, nous aimerions un plan d’action rapidement avec une sollicitation du parquet. Le problème, c’est que dès que l’on arrête quelqu’un, on le relâche.”

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