"MR, PS, Engagés et Ecolo sont responsables de la situation par rapport au travailleur le mieux protégé de Belgique"
Germain Mugemangango était l’invité de Maxime Binet sur LN24 ce jeudi matin.
- Publié le 31-08-2023 à 08h43
- Mis à jour le 31-08-2023 à 09h36
Invité par Maxime Binet dans “Café sans filtre”, le député wallon PTB Germain Mugemangango a évoqué plusieurs sujets chauds de l'actualité politique.
Concernant le gel de l'indexation des loyers, le PTB veut que ce gel soit généralisé à l'ensemble des loyers et pas seulement aux logements énergivores. "On veut également une grille qui soit non pas indicative mais contraignante basée sur des critères objectifs. Parce que les loyers augmentent sans aucun contrôle", explique Germain Mugemangango.
Sur l'affaire du greffier de Wallonie, dont la suspension vient d'être prolongée, le député PTB pointe la responsabilité du MR, du PS, des Engagés et d'Ecolo. "Cet ex-greffier est le travailleur le mieux protégé de Belgique", affirme Germain Mugemangango. "Il est chez lui avec un salaire confortable depuis un an et il ne doit pas s'inquiéter. La responsabilité, elle incombe à ces quatre partis qui lui ont fourni un tel contrat qui le protège. De sorte que si maintenant les choses ne sont pas bien faites sur le plan juridique, tout peut être cassé au niveau de la procédure et alors on pourrait avoir un greffier qui soit réintroduit de force au niveau du parlement wallon."
Sur la régularisation des sans-papiers pour les faire travailler dans les métiers en pénurie, le PTB ne se dit pas contre mais veut scinder deux choses. "Des sans-papiers ont les capacités d'apporter à l'économie belge", reconnaît Germain Mugemangango. "Par contre, dire que la question des sans-papiers va être la solution des métiers en pénurie, c'est méconnaître la situation des métiers en pénurie. Car le problème des métiers en pénurie, ce sont les conditions de travail. Et je vais dire à Mr Bouchez que s'il voulait réellement résoudre le problème, il devrait militer pour qu'on arrête de bloquer les salaires et militer pour des fins de carrière décentes. Et de ce point de vue là, ce ne sont pas les sans-papiers qui vont résoudre le problème. Le problème il va être résolu par de meilleures conditions, de meilleurs contrats."