Comment le bon d’État a changé le destin de Vincent Van Peteghem

Il aurait pu entrer dans la longue liste des ministres dont tout le monde oublie le nom après quelques années. Mais depuis le succès des bons d’État, le ministre des Finances a changé de dimension.

Dans son cabinet, entre deux réunions, le vice-Premier ministre appelle souvent ses enfants par vidéo.
Dans son cabinet, entre deux réunions, le vice-Premier ministre appelle souvent ses enfants par vidéo. ©Ennio Cameriere

Le 19 juillet 2023, la Vivaldi enterrait la première étape de la fameuse réforme fiscale tant voulue par Vincent Van Peteghem et inscrite dans l'accord gouvernemental. Sur les ondes des radios flamandes, le ministre des Finances s’est assez rapidement déclaré “déçu de voir que certains (il visait le MR tout particulièrement, NdlR) n’ont pas le courage de prendre des décisions dans l’intérêt de tous.” Son grand projet de la législature s’effondrait. Le bilan du ministre des Finances était en outre bien maigre : une réforme des accises imbuvable pour le commun des mortels, un verdissement du parc des voitures de sociétés (sans toucher à l'avantage fiscal) et une réforme des droits d'auteur décriée. Depuis, le vice-Premier ministre CD&V s’est refait une petite santé. Avec près de 22 milliards d’euros récoltés auprès des épargnants belges, son projet d'émission d'un bon d'Etat assorti d'un régime fiscal favorable a fait mouche. Le come-back du natif De Pinte en a surpris plus d’un. Y compris lui, d'ailleurs,... Mais le succès de l'opération en fait une figure incontournable du CD&V pour les prochaines élections.

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