Ainsi, plusieurs observateurs se demandent s'il est pertinent d'offrir une telle tribune au bourgmestre d'Anvers. Ils voient dans ce reportage une opportunité pour le président de la N-VA de revenir sur les négociations et d'apporter sa version des faits, justifiant à sa sauce l'échec des discussions avec le PS. "Nous ne devons pas oublier ce contexte stratégique", a estimé Dave Sinardet auprès du quotidien flamand, rappelant également que ce genre de programme était le "fantasme" de tout politicien. Si certains se demandent pourquoi Bart De Wever a été choisi et pas Conner Rousseau (sp.a) ou Alexander De Croo (Open Vld), le porte-parole de la VRT, Hans Van Goethem, justifie cette décision qui lui paraît logique: "Grâce aux images, il est possible d'avoir un regard interne via l'un des protagonistes (des négociations fédérales, ndlr.). Le fait que nous n'ayons jusqu'alors pas eu beaucoup d'informations sur sa vie le rend encore plus intéressant."
Interrogée par De Morgen, la députée Katia Segers (sp.a) a mis en garde la VRT quant à cette démarche et a espéré qu'un point de vue critique serait donné plutôt que de simples images de Bart De Wever en famille. "Il faut faire attention à ce que la VRT ne ploie pas sous la pression politique des partis de droite", a-t-elle ajouté.
La situation interpelle d'autant plus au vu des récents événements survenus au sein de la chaîne publique . Le nouveau contrat de gestion négocié avec le ministre flamand de l'Audiovisuel, Benjamin Dalle (CD&V), pousse la VRT à soigner sa neutralité. C'est la N-VA qui s'était notamment agacée à de nombreuses reprises, estimant que les journalistes prenaient position dans certains dossiers et appuyait trop souvent certains points de vue de gauche.
La situation interpelle d'autant plus au vu des récents événements survenus au sein de la chaîne publique . Le nouveau contrat de gestion négocié avec le ministre flamand de l'Audiovisuel, Benjamin Dalle (CD&V), pousse la VRT à soigner sa neutralité. C'est la N-VA qui s'était notamment agacée à de nombreuses reprises, estimant que les journalistes prenaient position dans certains dossiers et appuyait trop souvent certains points de vue de gauche.