Le gouverneur a vivement fustigé la décision du Comité de concertation de ne faire entrer en vigueur qu'à partir du 3 avril les mesures visant à limiter l'afflux vers la Côte dans les trains. "Qui comprend cela ?", s'est-il interrogé. "En attendant nous sommes impuissants. Nous ne pouvons rien faire d'autre que d'observer l'afflux de plus en plus massif de personnes."
Selon lui, les nombreux appels qu'il a lancés avec les bourgmestres n'ont pas été entendus. Il a ainsi notamment cité sa demande d'annuler le Rail Pass gratuit. "On s'est moqué de nous", a regretté M. Decaluwé, qui a expliqué craindre le pire pour les vacances de Pâques.
Si la situation venait à dégénérer, il a insisté sur le fait qu'il n'hésiterait pas à prendre des mesures drastiques, demandant déjà aux Belges de ne pas venir à la Côte. "Si nécessaire, nous fermerons les accès au littoral. Cela s'est déjà produit et cela peut se reproduire, a-t-il mis en garde. Celui qui arrivera devra faire demi-tour."
Quelle est la situation actuellement ?
Selon l'agence Belga, le baromètre d'affluence à la Côte - un outil développé par Westtoer et la province de Flandre occidentale - indiquait à 15h00 que la quasi-totalité des lieux étaient "calmes", ce qui correspond à la première des quatre catégories de fréquentation présentées par l'outil.
Seules les Kleinstrand et Groeistrand d'Ostende étaient affichées comme étant "denses" (troisième catégorie). Mais la situation semble gérable, d'après les propos du bourgmestre Bart Tommelein recueillis par l'agence Belga: "Il y a beaucoup de gens répartis sur la plage, ce qui la rend plus calme. Le trafic automobile vers Ostende n'est pas un problème non plus. À midi, nous constations un taux d'occupation de seulement 55% sur nos parkings"