Si on ne protège pas les sans-abri, l'épidémie de coronavirus risque de s'amplifier
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Publié le 16-04-2020 à 10h42 - Mis à jour le 16-04-2020 à 10h54
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Sous le hashtag #ProtectTheUnhoused, des organisations à travers le monde insistent pour mieux protéger les personnes sans logement du Covid-19. En Belgique, Infirmiers de rue, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières, le Samusocial, la Plateforme citoyenne, Doucheflux, qui agissent sur le terrain contre la propagation du coronavirus auprès des publics vulnérables s’unissent pour lancer un appel global à la solidarité et à l’action, afin de protéger les personnes dépourvues de logement: sans-abri, migrants hébergés ou non... face à la pandémie du Covid-19.
Protéger, dépister, reloger, sont les trois mots d’ordre de cet appel. Ces personnes doivent devenir prioritaires pour le dépistage au Covid-19, au vu de leur grande vulnérabilité, indiquent les associations. Ces hommes et ces femmes courent un réel risque d’être contaminés par le virus en raison de leur milieu de vie précaire. Leurs conditions physiques souvent déjà très dégradées sont des facteurs de risque aggravants.
Des règles impossibles à respecter
Par ailleurs, le manque d’attention pour cette population spécifique risque beaucoup d’amplifier la situation épidémiologique. Pour éviter la propagation du virus, les gens sont, partout dans le monde, tenus de se laver les mains, de mettre en place une distanciation physique et de s’isoler lorsqu’ils sont malades. Des mesures qui ne peuvent pas être respectées par de nombreuses personnes sans-abri et migrantes en Belgique en raison de leurs conditions de vie précaires.
D’où cet appel lancé ce jeudi à toutes les organisations qui souhaitent se joindre au mouvement, mais également aux Nations Unies, qui a reçu cet appel par courrier.
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