Bagarre générale à Blankenberge: des parasols utilisés comme projectiles (VIDEO)

Une violente bagarre a éclaté, samedi en fin d'après-midi, sur une plage de Blankenberge, a constaté Belga sur place.

Belga
Bagarre générale à Blankenberge: des parasols utilisés comme projectiles (VIDEO)
©Captures d'écran Facebook

Plusieurs dizaines de personnes seraient impliquées. L'élément déclencheur de cette bagarre générale, qui a vu voler du sable, des parasols et autres projectiles, n'est pas clair. Les images qui circulent montrent également un policier attaqué avec un parasol.

Selon un employé d'un bar de plage, tout à commencé au moment de la marée haute, alors que tout le monde commençait à se déplacer. "Il a été demandé de quitter la plage ou de mettre la musique moins fort, et des réactions agressives ont suivi", a-t-il raconté à Belga. "En trois secondes, une bagarre de groupe a éclaté, sous les cris 'fuck the police'. La police a tenté de les maintenir à distance des autres personnes sur la plage car ils étaient nombreux."

La police locale a reçu l'assistance de plusieurs autres zones.

La bourgmestre Daphné Dumery (N-VA) regrette les événements mais est déterminée à s'attaquer au problème. "Ça ne peut plus durer. Nous faisons tout pour maintenir la sécurité dans notre station balnéaire, et maintenant ça...", a-t-elle réagi sur les réseaux sociaux. Une réunion de la cellule de sécurité a eu lieu à 19h00.

La section de Bruges du parquet de Flandre occidentale a confirmé qu'un certain nombre de personnes avaient fait l'objet d'arrestations administratives ou judiciaires. L'enquête devra permettre d'identifier les fauteurs de troubles.

"La chaleur monte à la tête de certaines personnes"

D'après Het Laatste Nieuws, des bagarres auraient aussi éclaté à Knokke, mais dans une moindre mesure. "Heureusement, nous n’avons pas connu de situations comme Blankenberge, mais il y a eu de nombreuses interventions pour des bagarres. Les frustrations pour certains étaient apparemment élevées", a rapporté le chef du corps Steve Desmet au quotidien flamand, "À Knokke, nous sommes soudainement confrontés à un public que nous ne connaissons normalement pas. Du coup, nous avons beaucoup de gens qui ne respectent pas les mesures ‘corona’. La chaleur monte à la tête de certaines personnes".

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