Ou comment voir le bon côté de la crise sanitaire malgré le manque de contacts physiques

Ou comment voir le bon côté de la crise sanitaire malgré le manque de contacts physiques
©Ardennes-étape

Fallait-il une enquête pour le savoir? Sans doute pas. Il suffit de humer l'atmosphère ambiante pour sentir que, oui, nous manquons (pour la grande majorité d'entre nous, du moins) de contacts physiques en cette période de deuxième - si l'on pouvait dire "second"... - confinement. Réalisé en ligne auprès de 1000 Belges par iVox à l'initiative d'Ardennes-étape (principale agence de location de maisons de vacances en Ardenne), un sondage (*) le confirme en chiffres: 65% des Belges sont en manque de contacts physiques. Qu'il s'agisse de se faire la bise, se prendre dans les bras ou tout simplement se serrer la main. Ou qu'il s'agisse plus largement de moments à vivre ensemble, comme faire la fête, se retrouver autour d'un bon repas, rendre visite à la famille ou bouger en toute liberté, sans contrainte et sans culpabilité.

Rien d'étonnant, dans ce contexte morose, à ce que le vœu le plus cher aujourd'hui exprimé pour 2021 par la plupart des Belges soit de retrouver ses proches et passer davantage de temps auprès d'eux. C'est en effet ce qui ressort de cette enquête, qui révèle également que les trois quarts de nos compatriotes (76%) disent avoir pris conscience de l'importance du temps passé avec leur famille et leurs amis. Bonne nouvelle toutefois, malgré cette situation compliquée, pour la moitié des répondants, les liens avec les proches semblent s'être (paradoxalement?) renforcés. Comme si le fait d'être éloignés pouvait aussi rapprocher...

A la découverte de nouveaux plaisirs

Autre conséquence positive de ce confinement, plus des trois quarts (77%) des personnes interrogées ont découvert de nouveaux plaisirs depuis que le Covid-19 a débarqué dans leur vie quotidienne. Que ce soit faire du vélo ou se promener (52 %), cuisiner (29 %), bricoler, jardiner ou pratiquer tout autre hobby (28 %), passer du temps avec son animal de compagnie (21 %), voire partir "dans sa bulle" en week-end (19 %), histoire de redécouvrir notre petit pays. Tendance que confirme sans surprise Ardennes-étape où l'on a vu 33% de maisons de vacances de petite capacité louées en plus par rapport à 2019. Tout le monde ne sort pas forcément perdant de cette crise…

Et maintenant que se profile le vaccin, les Belges voient - peut-être un peu vite, d'ailleurs - encore plus loin. Après la rude année écoulée, ils sont trois sur cinq à se sentir déjà pousser des ailes et se rêver en vacances. Mais pas au bout du monde pour autant, à en croire le sondage. Lorsqu'ils se projettent vers l'été 2021, seul 1 Belge sur 4 s'attend à ce que les voyages lointains soient à nouveau autorisés sans la moindre contrainte. Pour un Belge sur deux (54 %), c'est plus que probablement en Belgique qu'il se voit passer ses congés. D'autant qu'au cours des derniers mois, on semble avoir (re-)découvert certains charmes de notre petit royaume.

Quant au télétravail qui s'est généralisé, s'ils sont nombreux à en apprécier les avantages, certains se verraient même bien télétravailler dans un autre décor que celui de la maison, d'après Ardennes-étape, que l'on voit arriver avec ses gros sabots!

(*) Enquête en ligne réalisée par iVOX pour le compte d’Ardennes-Étape entre le 23 octobre 2020 et le 30 octobre 2020 auprès de 1 000 Belges représentatifs par langue, sexe, âge et diplôme. La marge d'erreur maximale pour 1000 Belges est 3,02 %.

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