De plus en plus de Belges veulent se conformer aux règles pendant les fêtes

Le nombre de répondants à la grande enquête sur le coronavirus de l'université d'Anvers, qui déclarent qu'ils se conformeront aux règles pendant les fêtes de fin d'année, a encore crû, selon les résultats diffusés jeudi.

Belga
De plus en plus de Belges veulent se conformer aux règles pendant les fêtes
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Alors que fin novembre, 67% des sondés prévoyaient de fêter Noël dans leur foyer, avec éventuellement un contact rapproché, la proportion atteint désormais 79%. La 26e édition de l'étude de l'UAntwerpen, en collaboration avec l'ULB, UHasselt et la KU Leuven, a été remplie mardi par 21.500 personnes. L'enquête sondait les intentions des Belges pour les fêtes de fin d'année.

De plus en plus de répondants semblent vouloir se conformer aux règles. Alors que fin novembre, 67% déclaraient qu'ils allaient respecter les règles, en fêtant Noël en famille avec éventuellement un contact rapproché, cette proportion s'est élevée début décembre à 71% et atteint désormais 79%. "Cette bonne volonté augmente dans toutes les tranches d'âge", signale le chercheur de l'UAntwerpenPhilippe Beutels. "Les règles sont désormais claires. Et la nouvelle augmentation est peut-être aussi à lier avec les chiffres de l'épidémie", qui repartent légèrement à la hausse depuis quelques jours.

Le nombre de Belges prévoyant de partir à l'étranger diminue, avec 90% des sondés indiquant qu'ils resteront au Plat pays, contre 80% il y a un mois.

Les participants ont également été invités à classer 11 groupes de population selon un ordre de priorité pour la vaccination. Les deux premiers groupes prioritaires font l'unanimité, soit les prestataires de soins et les résidents et le personnel des maisons de repos. La moitié des répondants place les jeunes âgés de 16 à 25 ans à la 11e et dernière place.

Les jeunes eux-mêmes se mettent en dernière place pour recevoir le vaccin. "Cela indique un grand sentiment de responsabilité de leur part, outre leur conscience qu'ils risquent moins de développer une forme grave du Covid-19", interprète M. Beutels. "Notre enquête montre que le bien-être mental des jeunes est fortement impacté par la crise mais qu'ils considèrent tout de même plus important que d'autres soient vaccinés avant eux. Ils pensent également que leurs enseignants devraient recevoir le vaccin avant eux."

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