Un deuxième "essai pilote" de vaccination le 30 décembre, dans les environs de Louvain

Si le premier test de vaccination se passe bien lundi prochain (28 décembre) dans les trois maisons de repos sélectionnées à Puurs-Sint-Amands (Anvers), Woluwe Saint-Pierre (Bruxelles) et Mons (Hainaut), un deuxième essai pilote avec un nombre limité de vaccins sera réalisé le 30 décembre dans la région autour de l'UZ Leuven, l'hôpital universitaire de Louvain dans le Brabant flamand. C'est ce qu'a décidé la Conférence interministérielle Santé publique qui s'est réunie mercredi matin concernant la vaccination contre le coronavirus.

Belga
Un deuxième "essai pilote" de vaccination le 30 décembre, dans les environs de Louvain
©DPA

Si le deuxième essai se fait du côté de Louvain, c'est parce que c'est à l'hôpital universitaire de cette ville que les premiers vaccins BioNTech-Pfizer, les seuls à être pour le moment autorisés (de manière conditionnelle) dans l'UE, seront livrés par Pfizer pour la Belgique. Le vaccin étant conservé à -70°, il doit être décongelé et préparé avant administration.

Les deux essais vont permettre, normalement, d'évaluer et éventuellement d'améliorer les procédures et le fonctionnement logistique autour de cette vaccination, pour que ce soit optimal d'ici au début de la campagne de vaccination en tant que telle, le 5 janvier.

Il y a eu également précédemment des essais "à blanc" de transport et dispatching de vaccins, comme le rappelle mercredi la ministre wallonne de la Santé Christie Morreale. Côté wallon, on établira par deux semaines (à partir du 5 janvier) un planning de vaccination indiquant les maisons de repos qui recevront des doses, au fur et à mesure des livraisons à la Belgique, précise-t-elle.

Chaque établissement repris dans le planning devra communiquer avec plusieurs jours d'avance le nombre de doses nécessaires, sachant que les résidents ainsi que les membres les plus âgés du personnel seront prioritaires et qu'il ne s'agit en aucun cas d'une obligation. Il y aura dans un second temps une séance de "rattrapage" pour ceux qui n'auraient pas été vaccinés, entre autres la deuxième partie du personnel. La deuxième dose sera administrée 21 jours après la première.

Très concrètement, c'est la société spécialisée en livraison de matériel pharma Medista, basée à Wemmel, qui se chargera du transport, depuis les locaux Pfizer vers les 19 hubs hospitaliers wallons. Le vaccin y sera reconditionné avant de partir vers les maisons de repos des environs, avec le matériel d'injection nécessaire.

Sur place, les médecins du travail (pour le personnel) et "les médecins coordinateurs et staffs infirmiers" (pour les résidents) vaccineront ceux qui le souhaitent, en enregistrant ce fait dans la base de données Vaccinnet.

Le pays devrait recevoir 5 millions de doses du vaccin BioNTech-Pfizer, dans le cadre de l'achat anticipé négocié par la Commission européenne et qui porte au total sur 200 millions de doses, avec option pour 100 millions supplémentaires (la Commission a déjà dit qu'elle voulait activer cette option). La livraison se fera progressivement. Les ministres de la Santé avaient déjà indiqué s'attendre à avoir environ 600.000 doses en janvier, de quoi vacciner 300.000 personnes (il faut deux doses par personne).

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