Le roi Philippe invite les Belges à croire en l’avenir
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Publié le 24-12-2020 à 18h46
Depuis le début de la pandémie, le Roi s’est finalement peu adressé aux Belges. Ses visites sur le terrain, ses échanges en vidéoconférence et les photos partagées sur les réseaux sociaux ont témoigné de sa préoccupation pour les malades, les soignants et les personnes victimes de la solitude et de la précarité. Dans son traditionnel discours de Noël, Philippe dresse "son" bilan de la crise et tente d’insuffler un peu d’optimisme à toutes les personnes qui ont souffert de la maladie et des confinements successifs.
D'emblée, le Roi souligne l’admirable effort du monde médical, frappé par la crise sanitaire, et de celles et ceux qui ont contribué à maintenir le pays à flot dans ces circonstances, que ce soit dans les entreprises, services publics ou associations. Mais Philippe met également en exergue, exemples à l’appui, l’élan de solidarité et d’entraide qui a prévalu entre citoyens.
Face aux inquiétudes partagées par tous, le Roi souligne la prise de conscience collective de notre fragilité et des souffrances vécues par les personnes victimes d’exclusion ou souffrant de solitude. Dès lors, il convie chaque Belge à trouver sa place dans la société et rappelle que nous sommes tous dépendants les uns des autres. Et il insiste, nous pouvons tous concrètement agir contre l’exclusion vécue par une partie de la population.
Concernant les mesures sanitaires qui affectent les libertés individuelles et les lourdes conséquences de celles-ci sur notre économie et vie sociale, le Roi les juge "nécessaires" et appelle chacun à les assumer plutôt que de les subir. Pour le bien de tous, précise Philippe.
Comme souvent, une partie du discours de Noël est consacrée aux jeunes. Tout comme la reine Mathilde, il y a plusieurs semaines, il compatit à la mise entre parenthèses momentanée de leur jeunesse et leur adresse un message d’espoir pour leur avenir.
Enfin, le Roi se veut résolument optimiste. Même s’il évite soigneusement de citer une échéance précise, il évoque le jour où nous pourrons, à nouveau, tous nous revoir sans contraintes. En ce sens, le chef de l’État entrevoit l’année nouvelle avec confiance et espoir.