Les 5 raisons qui justifient la fermeture des coiffeurs, selon les experts
L’étude commandée par le gouvernement avait été présentée au Comité de concertation le 18 décembre.
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- Publié le 06-01-2021 à 07h15
- Mis à jour le 06-01-2021 à 15h36
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Une étude réalisée sous l’égide de Pedro Facon, commissaire Corona du gouvernement, a été présentée au Comité de concertation le 18 décembre. Il s’agissait d’objectiver la fermeture des métiers de contact. Les experts y conseillaient " de ne pas redémarrer les professions de contact non médicales". Pour quelles raisons ?
1. Le besoin urgent de clarté et de cohérence. Les experts ont estimé alors " que le non-respect de ce principe (la stratégie de gestion) pourrait semer la confusion chez les gens et nuire à la crédibilité des décideurs. Ce virage pourrait entraîner une moindre adhésion aux règles".
2. La situation épidémiologique précaire et le manque de tampons dans le secteur de la santé pour absorber une nouvelle vague. "Les indicateurs actuels sont bien au-dessus des seuils fixés pour passer de la phase de verrouillage à la phase de contrôle, où des mesures de relaxation peuvent être envisagées", écrivent les experts. Trois semaines après l’étude, toutefois, la situation a évolué favorablement.
3. Les activités au sein des professions de contact sont évaluées comme "risque d’infection moyen à élevé" pour la transmission du Covid. " Les risques sont associés à la proximité, aux conversations, à la durée des contacts, à l’utilisation incohérente du masque, à la ventilation et l’aérosolisation", écrivent les experts.
4. Au vu des données belges et internationales disponibles, les experts assurent que la proportion de cas confirmés Covid "est considérablement plus éle vée chez les coiffeurs et esthéticiennes que dans les autres professions " . "La base et le type de preuves disponibles sont limités", reconnaissent toutefois les experts qui précisent que "l’absence de preuves ne constitue pas une preuve de son absence", citant l’exemple, à une époque, de l’amiante.
5. Selon cette étude, la demande de redémarrage des activités "est principalement portée par les besoins économiques" du secteur "et non par une évaluation du faible risque". Les experts concluent que cet avis sera réévalué lorsque le taux de nouveaux cas et d’hospitalisations diminuera ainsi que le taux d’occupation des unités de soins intensifs, mais aussi après la réception de nouveaux protocoles. Réponse vendredi.