Surmortalité en 2020: la Flandre s’en sort mieux que la Wallonie et Bruxelles
La Belgique a été confrontée l’an dernier à une surmortalité de 16,6 % par rapport à la moyenne des trois années précédentes, selon les estimations publiées vendredi par Sciensano.
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- Publié le 15-01-2021 à 21h18
- Mis à jour le 16-01-2021 à 01h52
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En cause, les deux vagues de l’épidémie de Covid-19 ainsi que la canicule du mois d’août, qui ont provoqué 17 966 décès supplémentaires à la normale. Au total, 126 000 décès ont eu lieu en 2020. Le nombre de décès attribués au Covid-19 s’élève à 19 620 tandis que celui lié à la canicule atteint 1 503 décès entre le 5 et le 20 août dernier. On notera que le nombre total de décès dus au coronavirus et à la canicule (21 123) est plus élevé que la surmortalité totale en 2020 (17 966). "On peut imaginer une diminution du nombre de décès liés aux accidents de la route, au sport, à la vie nocturne ou aux accidents du travail, lors du confinement", fait notamment remarquer Sciensano.
Toutes les régions n’ont pas subi cette surmortalité avec la même intensité : la Flandre s’en sort mieux que la Wallonie et Bruxelles.

Sciensano a également publié vendredi les chiffres de vaccination contre le coronavirus. Au 13 janvier, près de 50 000 résidents et membres du personnel des maisons de repos avaient reçu une première injection du vaccin Pfizer Bio/NTech, qui s’administre en deux doses. Cela représente une couverture vaccinale de 17 % au sein de ces institutions. À ce propos, le porte-parole interfédéral Covid Yves Van Laethem a confirmé que le vaccin protège contre les variants britannique et sud-africain du virus.
Sur le front de l’épidémie, du 5 au 11 janvier, le nombre de cas détectés est en forte hausse (+24 %) mais le nombre de tests effectués a augmenté encore plus fort (+61 %). Le taux de tests positifs est donc en baisse, à 5,4 %. Ce qui fait dire au Dr Van Laethem que "l’impact des retours de vacances reste limité" et que "les mesures ont été globalement bien respectées durant les congés".
De leur côté, les hospitalisations continuent à diminuer, mais plus lentement. "Avec la diminution actuelle, nous devrions atteindre le chiffre de 75 nouvelles admissions par jour début mars", selon le porte-parole interfédéral. Il s’agit du seuil sous lequel les autorités ont décidé qu’il fallait se trouver, en moyenne durant une semaine, pour envisager un assouplissement des mesures sanitaires.