L'armée a rapatrié une cinquantaine de militaires du Niger pour cause de coronavirus
La mission a été suspendue.
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- Publié le 16-01-2021 à 21h10
- Mis à jour le 16-01-2021 à 23h50
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L'armée a bouclé le rapatriement d'une cinquantaine de militaires en opération au Niger, dont une vingtaine de personnes testées positives au nouveau coronavirus et, par mesure de précaution, une trentaine d'autres - ce qui a entraîné la suspension de cette mission -, a-t-on appris samedi de source militaire.
Leur rapatriement avait été annoncé mercredi à la suite de la découverte d'une vingtaine de cas positifs à la Covid-19 au sein du détachement déployé à Maradi (centre-sud du Niger) dans le cadre de l'opération bilatérale New Nero (ONN). Celle-ci vise à former des unités de l'armée nigérienne pour mener des opérations spéciales afin de combattre les groupes djihadistes actifs au Sahel.
Une vingtaine de personnes avaient été testées positives au nouveau coronavirus et, par mesure de précaution, le ministère de la Défense avait décidé de les rapatrier, tout comme une trentaine de militaires "exposés à des contacts à haut risque".
Ils sont tous rentrés au cours des derniers jours, par trois vols différents, et ont été mis en quarantaine, a indiqué samedi soir sans guère de précisions un porte-parole militaire à l'agence Belga.
L'armée belge est présente au Niger afin d'aider ce pays sahélien à renforcer les capacités militaires et de soutenir le pays dans sa lutte contre le terrorisme. Elle y déploie actuellement des équipes mobiles d'éducation et de formation, en jargon des "Mobile Education and Training Teams" (METT).
Le détachement, qui arrivait en fin de déploiement, était principalement fourni par le 2e bataillon de commandos de Flawinne (Namur) et qui doit être remplacé par un autre, provenant de la même unité. Une quarantaine de militaires est, selon la Défense, restée sur place, notamment pour assurer la sécurité du cantonnement de Maradi.