Pourquoi Bruxelles compte-t-elle moins de personnes vaccinées chez les plus âgés que les autres régions? Comment y remédier?
Avec un taux de vaccination des 75 ans et plus qui s’élève à 69 % pour la première dose, Bruxelles se retrouve à la queue du classement de la couverture vaccinale chez les plus âgés. Comment expliquer ce retard, alors que la vaccination avance au même rythme que dans les autres régions ? Plusieurs raisons sont invoquées.
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Publié le 20-04-2021 à 20h24 - Mis à jour le 21-04-2021 à 08h07
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Économiques notamment. "La capitale se caractérise par un niveau socio-économique globalement faible et par une population moins sensible à la prévention en matière de soins de santé", note la Cocom en charge de la prévention dans la capitale. À titre d’exemple, un Bruxellois sur trois n’a pas de médecin généraliste. Ces derniers sont pourtant des relais primordiaux pour expliquer les enjeux des vaccins. Cela explique pourquoi il y a de fortes disparités entre les communes, voire entre les quartiers.
Avec l’aide des leaders religieux
Pour mettre un coup d’accélérateur dans la campagne de vaccination et pouvoir espérer attendre le taux de 70 % pour l’ensemble de la population, la Cocom a lancé une vaste opération. Celle-ci passe d’abord par une simplification de l’outil d’inscription Bru-Vax. Sa complexité pouvait constituer un frein à la vaccination, estime la Cocom.
Mais l’effort passera aussi par une volonté d’aller chercher des publics parfois éloignés des canaux d’informations plus traditionnels. Comment dès lors aller l’atteindre ? Via les acteurs de terrain, comme les pharmaciens. Mais aussi en passant par des spots radio et télévisés sur les médias communautaires (principalement turcs et marocains). Les leaders religieux vont également intervenir, principalement au sein des communautés musulmanes, juives et orthodoxes.