L'Exécutif des Musulmans de Belgique se dit "consterné" par les accusations de mauvaise gestion: "Nous contestons fermement toutes ces allégations"

L'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) a réagi, jeudi, aux accusations formulées à son encontre mercredi par trois de ses membres.

L'Exécutif des Musulmans de Belgique se dit "consterné" par les accusations de mauvaise gestion: "Nous contestons fermement toutes ces allégations"
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"C'est avec consternation que nous prenons connaissance des différents articles de presse faisant état de prétendus abus de pouvoir et détournements de fonds au sein de l'Exécutif des Musulmans de Belgique. Nous contestons fermement toutes les allégations reprises dans ces articles ainsi que dans la citation à laquelle ils se réfèrent", a-t-il communiqué. Trois membres élus de l'EMB ont déclaré, mercredi, qu'ils sollicitent le tribunal de l'entreprise de Bruxelles afin qu'il désigne un administrateur pour l'EMB. En cause, ceux-ci estiment que des membres du Bureau de l'EMB ont pris le contrôle de l'EMB, sans en référer aux membres élus. Une audience est fixée le 5 octobre.

"L'EMB et l'ASBL Collège de l'EMB ont toujours exercé leurs missions conformément aux cadres législatif et règlementaire en vigueur, dans un souci continu de transparence et de collaboration avec les autorités belges et ce, dans le respect du principe de séparation de l'Église et de l'État", a déclaré jeudi par communiqué Mehmet Üstün, président du Bureau de l'EMB.

Depuis plusieurs années, l'Exécutif des Musulmans de Belgique est en proie à des tensions internes, nées notamment de pressions fortes de courants islamiques de différents pays musulmans. En janvier dernier, le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a pris la décision de mettre à l'écart celui qui était alors le président de l'EMB, Salah Echallaoui, accusé par la Sûreté de l'État d'être un agent du Maroc.

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