"C'est comme si nous étions déjà passés à la trappe" : les sinistrés veulent être entendus par la commission d’enquête Inondations

À Verviers, certains propos de la bourgmestre tenus en commission passent mal. Des témoins s’expriment. Quatre mois après la catastrophe, des sinistrés se sentent oubliés.

"C'est comme si nous étions déjà passés à la trappe" : les sinistrés veulent être entendus par la commission d’enquête Inondations
©BELGA

Le vendredi 19 novembre, la bourgmestre de Verviers, Muriel Targnion, très bien préparée, précisait devant la commission d'enquête Inondations du Parlement wallon que sa ville, qui a été inondée la nuit du 14 au 15 juillet 2021, n'était pas concernée le 14 juillet par des risques d'inondations. Et qu'il n'y avait pas de raisons d'évacuer. "Faux", répondent plusieurs Verviétois fortement touchés par la crue de la Vesdre dans le quartier de Pré-Javais installé au bord de la rivière. "La colère commence à monter au sein de la population", explique Maria Alonso, qui vit toujours dans sa maison, où les déshumidificateurs tournent à plein régime. Les murs ne sont toujours pas secs, quatre mois après. Alors elle fait comme elle peut, vit au premier étage et déplore les propos de sa bourgmestre. "Le mercredi, nous avions déjà de l'eau dans la cave. Nous voulions aller chercher des sacs de sable à la commune. Il nous a été répondu qu'il fallait aller en chercher dans un magasin. L'eau continuait à monter et nous avons été obligés de couper l'électricité parce que les compteurs sont dans la cave."

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