Un nouveau centre de prise en charge des victimes de violences sexuelles ouvre à Charleroi
Le cinquième CPVS, accessible 24 heures sur 24, s’est ouvert à Charleroi.
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Publié le 23-11-2021 à 18h50 - Mis à jour le 24-11-2021 à 09h21
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Un nouveau centre de prise en charge des victimes de violences sexuelles (CPVS) à Charleroi a ouvert ses portes le 15 novembre dernier. Les personnes qui ont subi des agressions sexuelles peuvent s'y rendre 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour obtenir sur place un soutien médical et psychologique. Le Centre recueille aussi les preuves (traces ADN, vêtements déchirés, SMS reçus…) en vue de permettre aux victimes de déposer plainte, si elles le souhaitent, immédiatement ou ultérieurement. Le personnel multidisciplinaire est formé pour cette procédure.
Ce nouveau centre, lié au CHU de Charleroi, est le cinquième à ouvrir en Belgique après Bruxelles (CHU Saint-Pierre), Gand (UZ Gent), Liège (CHU) et, tout récemment, Anvers (UZ Antwerpen). Le CPVS de Charleroi, directement lié à la zone de police locale, est situé sur le site du CHU, dans une maison toute proche de l’hôpital (chaussée de Bruxelles, 100 à 6042 Lodelinsart).
Un modèle cité en exemple
Entre octobre 2017 et octobre 2021, 4 372 victimes se sont présentées aux trois CPVS déjà existants. Dans 9 cas sur 10, il s'agit d'une femme ; l'âge moyen est de 24 ans ; près de trois victimes sur dix (30 %) sont mineures. Le CPVS de Charleroi s'attend à recevoir environ 800 victimes par an. "La lutte contre les violences sexuelles est une priorité absolue pour ce gouvernement. Le modèle belge est cité en exemple à l'international. Avec ce nouveau centre, nous permettons à davantage de victimes d'avoir accès à des soins appropriés. La coopération que l'on y retrouve entre le personnel médical, psychologique et policier spécialisé est cruciale dans la lutte contre les violences sexuelles. Les résultats très positifs du projet pilote qu'étaient au départ les CPVS nous ont encouragés à mettre sur pied un réseau de 10 CPVS, couvrant l'ensemble du territoire, d'ici 2023", commente la secrétaire d'État à l'Égalité des genres, Sarah Schlitz (Écolo).