Au centre de tracing bruxellois, "on remarque une différence notable par rapport aux précédentes vagues"

La recrudescence de l'épidémie que connait actuellement notre pays impacte directement les services de tracing. Leur charge de travail a considérablement augmenté. Au call-center bruxellois, on comptabilise six fois plus d'appels qu'en septembre. Mais cela n'empêche pas les opérateurs de mener à bien leur tâche d'information et de prévention. Entre situations compliquées, incompréhensions et demandes cocasses, le travail du service tracing n'est pas de tout repos... Dans le cadre de son dossier "Dans le secret des lieux", LaLibre.be vous emmène à la découverte de ce call-center pas comme les autres.

Alors que débute l'heure de table, le quartier de la gare du Nord à Bruxelles semble plutôt inanimé. Quelques personnes se pressent tout de même pour aller chercher leur déjeuner, mais le retour du télétravail obligatoire impacte visiblement la fréquentation de la rue où se succèdent les immeubles de bureaux. Dans la tour Engie, le hall d'entrée est désert. Seul un barista installé à l'entrée voit défiler de temps à autre un client à la recherche de caféine pour attaquer le reste de sa journée. Mais dix étages plus haut, au centre d'appel bruxellois Covid de la Cocom (géré par la société N-Allo), l'ambiance est bien différente. Quelque 160 personnes, armées de casques téléphoniques et installées à des tables blanches sur lesquelles trônent des ordinateurs, passent des coups de fil dans un certain brouhaha. Les bureaux s'étalent sur trois étages du bâtiment.

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