Le syndicat des pompiers prévoit de nouvelles actions et interpelle la ministre de l'Intérieur
Le SLFP a décidé de maintenir le préavis de grève dans les zones de secours et prépare de nouvelles actions après une première manifestation des pompiers ce vendredi à Bruxelles. L'organisation syndicale se dit satisfaite des avancées enregistrées lors de sa rencontre avec les autorités bruxelloises mais déplore le statu quo avec la ministre de l'Intérieur au sujet du manque de personnel et du départ à la retraite.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/41739f06-83d8-421e-8979-d3b8ca33b97d.png)
Publié le 27-01-2023 à 18h39 - Mis à jour le 27-01-2023 à 18h40
:focal(1870x1255:1880x1245)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/CMXBNZUECJBXFFMEBV3XEXBGBI.jpg)
Plus de 200 pompiers et membres des services de secours de toute la Belgique ont manifesté vendredi dans le centre de Bruxelles, à l'appel du SLFP, pour dénoncer leurs conditions de travail et d'admission à la pension (67 ans en 2030). Ils ont aussi appelé les autorités politiques à réagir face à la hausse des agressions et au manque de personnel alors que le nombre d'interventions augmente.
Après la manifestation, une délégation syndicale a eu une rencontre positive avec le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort et le secrétaire d'Etat Pascal Smet. Les autorités bruxelloises se sont engagées sur le maintien des recrutements et du congé préalable à la pension, la mise en place d'une campagne de sensibilisation concernant les agressions et la poursuite de la politique d'investissement pour la rénovation des casernes.
"Nous sommes agréablement surpris", se réjouit le délégué permanent syndical Eric Labourdette. "Mais il faut maintenant que ces bonnes annonces se concrétisent."
Le syndicat partage par contre sa déception et sa colère après une réunion avec la ministre fédérale de l'Intérieur Annelies Verlinden. Aucune avancée n'a été enregistrée concernant leurs principales revendications. "On nous propose des bodycams face aux agressions mais ça ne sert à rien, nous ne sommes pas des policiers", s'énerve Eric Labourdette. "Et on reste avec nos problèmes de fin de carrière et de manque de personnel. La ministre rejette la faute sur les zones de secours."
Le syndicat a donc décidé de préparer de nouvelles actions. Un programme sera établi dans les prochains jours.