Stéphane, Jo, Freddy et Mohamed cherchent un deal avec la cocaïne : "Je prenais les grains de la litière du chat pour du crack"

Consommateurs réguliers de crack, ils essaient d’espacer les “taffes” ou de diminuer les quantités. Ils sont membres du comité d’usagers de Dune, une association bruxelloise qui tente d’améliorer la santé des toxicomanes en milieu précaire.

ASBL DUNE
Stéphane, Jo, Mohamed et Freddy ont accepté de témoigner de leur vécu de consommateurs de cocaïne. ©An.H.

Sur les deux marches qui donnent accès à la maison bruxelloise où l’ASBL Dune a pris ses quartiers depuis plus de vingt ans, deux jeunes patientent. Ils ont sorti leur matériel : pipe en verre, cuillère en alu, boulette… Ils sonnent à plusieurs reprises. Les portes du Comptoir local d’information et de prévention (Clip) n’ouvrent pourtant que dans quelques heures. Dune, dont l’ambition est d’améliorer la santé des usagers de drogues en milieu précaire, est la seule association de la capitale à avoir adapté ses horaires au calendrier propre du public toxicomane. L’espace d’accueil du Clip ouvre chaque soir en semaine de 19 heures à 22 h 30, pour faire une pause, prendre un café, discuter en toute sécurité. Mais interdiction de consommer sur place : c’est un motif d’exclusion.

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