Dans les unités psychiatriques très sécurisées, on essaie aussi d'humaniser les soins pour les patients admis en pleine crise

Aux Marronniers, à Tournai, l'hôpital psychiatrique sécurisé va bénéficier de 7 équivalents temps plein en plus. La présence de ces prestataires de soins supplémentaires doit permettre de diminuer les contentions et les mises en isolement.

Le docteur Benjamin Delaunoit, directeur médical, a conduit lundi le ministre de la Santé, Franck Vandenbroucke, dans plusieurs unités de soins du centre régional psychiatrique Les Marronniers.
Le docteur Benjamin Delaunoit, directeur médical, a fait visiter lundi plusieurs unités de soins du Centre régional psychiatrique Les Marronniers, à Tournai, au ministre de la Santé, Franck Vandenbroucke. ©D.R.

Dans l’unité Les Tamaris du Centre régional psychiatrique (CRP) Les Marronniers, à Tournai, des patients psychotiques mis en observation sur décision d’un juge de paix, des internés ou des malades hospitalisés volontairement sont pris en charge dans un cadre intensif et sécurisé. On y gère des personnes en crise psychiatrique, avant de les orienter vers une unité de soins. Avec le souci de permettre à ces patients d’extérioriser ce qu’ils ressentent, de se relaxer, d’évacuer leur stress... Les activités thérapeutiques proposées vont de la musicothérapie aux soins de bien-être (aromathérapie, massothérapie…) en passant par le sport (piscine, foot, musculation...), la cuisine et la culture. On est loin de l’image qu'on se fait de l’hôpital psychiatrique qui enferme les patients, les attache à leur lit ou les abrutit de médicaments.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...