Il n’y a pas de programme magique pour lutter contre le harcèlement scolaire

Le Girsef a comparé l’efficacité de 5 programmes de prévention. Les conclusions sont plus que nuancées : aucun projet n’apparaît supérieur à tous les autres. Dans certains cas, les effets sont modestes, voire inexistants.

Le Girsef a comparé l’efficacité de 5 programmes de prévention contre le harcèlement scolaire. Les conclusions sont plus que nuancées : aucun projet n’apparaît supérieur à tous les autres. Dans certains cas, les effets sont modestes, voire inexistants.
Le Girsef a comparé l’efficacité de 5 programmes de prévention contre le harcèlement scolaire. Les conclusions sont plus que nuancées : aucun projet n’apparaît supérieur à tous les autres. Dans certains cas, les effets sont modestes, voire inexistants. ©Roman Bodnarchuk – Fotolia

Ils sont seuls à la récré, au fond de la classe, à la cantine… On rigole d’eux. Ils se prennent des remarques. “Il ne comprend jamais rien” ou “Regarde, elle va encore se mettre à pleurer”. Quand ce ne sont pas des coups ou des expéditions punitives, dans les toilettes ou l’angle mort de la cour, dès que l’éducateur a le dos tourné. Le harcèlement scolaire touche en particulier les élèves de primaire (dès la 1ère) jusqu’aux préados de troisième secondaire. Si le harcèlement démarre “en vrai” entre les murs de l’école, les quolibets, les moqueries et le dénigrement se poursuivent après les cours, via les réseaux sociaux. Pour les enfants qui le subissent, c’est l’enfer. Des initiatives existent dans de nombreux établissements (Bulle d’air, No Blame, Ecout’Emoi, le Banc des amis…) mais ce n’est pas le cas – loin de là – dans les 2 500 écoles de l’enseignement obligatoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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