"Mon stage d’infirmière devait être un rêve. Je suis devenue de la main-d’œuvre gratuite et corvéable pour des supérieurs qui me méprisent"

Mépris, humiliation, remarques sexistes ou racistes des patients sous le rire moqueur du personnel soignant : des étudiants en soins infirmiers témoignent de leurs conditions de stage.

Sara, Élodie, Maeva et Thomas (prénoms d’emprunt) sont étudiants en 2e année dans une haute école de soins infirmiers à Bruxelles. Une profession qu’ils ont surtout découverte durant la crise sanitaire. “Des héros et surtout des héroïnes – parce qu’il y a beaucoup de femmes – à qui on avait envie de ressembler”, lance Sara. “Et la pénurie du secteur était aussi un incitant, parce que ça nous assure d’avoir un job à la sortie des études. Et ça, c’est un vrai plus”, poursuit Maeva. Sauf que ces jeunes ont très vite déchanté.

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