Une météo très maussade en ce début de printemps: pour quand peut-on espérer une amélioration ?
Pas de bonnes nouvelles à annoncer du côté de la météo…
Publié le 27-03-2023 à 15h57 - Mis à jour le 27-03-2023 à 16h20
:focal(544.5x371.5:554.5x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/NLKBKZZ4IFG4XMIY6EGTISKNCQ.jpg)
Le mois d’avril approche à grands pas, et le printemps continue à hiberner. Ce lundi, on a encore eu droit à un peu de neige sur les hauteurs du pays, et même un léger saupoudrage dans la province de Namur. Les giboulées de mars continuent, et on n’en a pas fini avec les gelées nocturnes et la pluie (voire la neige). “On peut s’attendre à des conditions hivernales encore ce mardi, avec des températures basses et peut-être encore un peu de neige sur l’Ardenne, confirme Pascal Mormal, météorologue à l’IRM. Par contre, on va tout de même avoir droit à un redoux pour mercredi et jeudi.”
Le mercure va en effet monter jusqu’à 15 ou 16 degrés, avec quelques éclaircies. “Cela ne sera que temporaire, avant le retour d’un temps frais, de la pluie et du vent au moins jusqu’au week-end, regrette-t-il. Au niveau des températures, on va retomber autour des 10 degrés, voire un peu moins. C’est moins que les moyennes de saison, qui sont de l’ordre de 13 à 14 degrés.”
On attendra donc encore pour les premiers apéros en terrasse, même si la semaine prochaine sera un peu plus ensoleillée. “On attend moins de pluie que pour cette semaine, mais on ne peut pas garantir un temps tout à fait sec, prévient-il. Au niveau des températures, cela ne va pas décoller non plus et des gelées sont encore attendues, même sur le centre du pays.”
Certains modèles évoquent même une descente… d’air polaire pour le week-end de Pâques. “C’est une possibilité qui existe mais qui doit être confirmée. On est encore un peu loin, il faudra tenir la situation à l’œil. Par contre, ce qui semble certain c’est qu’il ne faut pas attendre les premiers jours de printemps – soit au moins 20 degrés – avant 15 jours au moins.”
On attendra encore pour annoncer de bonnes nouvelles, donc. “Il y a tout de même du positif dans cette situation : la pluie, rappelle Pascal Mormal. Ce n’est pas bon pour le moral mais c’est bon pour les sols, comme je le répète à chaque fois. Après un mois de février exceptionnellement sec, on a droit au mois de mars le plus arrosé depuis 2008, qui constitue le record (140 millimètres sur le mois à l’époque, NdlR). On va arriver à 108-110 millimètres à la fin du mois, contre 2,17 millimètres en mars 2022.”
Une année n’est pas l’autre, mais cela ne veut pas dire que l’ensemble du printemps sera pourri, rassure tout de même le météorologue.