Un papa homosexuel peut faire reconnaître qu’il est le père biologique d’un enfant né d’une gestation pour autrui

Un arrêt de la Cour constitutionnelle, tombé ce jeudi, l’autorise. Parce que la mère porteuse et son mari n’ont pas de projet parental partagé à l’égard de l’enfant. Le bébé, né en août 2021, vit avec ses deux papas. La Cour se prononce uniquement sur la filiation, pas sur la GPA.

Un papa homosexuel peut faire reconnaître qu’il est le père biologique d’un enfant né d’une gestation pour autrui
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La gestation pour autrui (GPA) n’est pas réglementée en droit belge. Ni explicitement interdite, ni autorisée, elle se pratique de facto en Belgique. Avec, à la clé, des embrouillaminis juridiques pour établir la filiation de l’enfant. Philippe* et Christophe* en savent quelque chose, pour avoir oublié un petit alinéa du Code civil. Le couple homosexuel désire un enfant. Sophie*, la sœur de Christophe, accepte d’en être la mère porteuse. Ils conviennent ensemble d’une gestation pour autrui, impliquant l’implantation dans l’utérus de Sophie d’ovocytes d’une donneuse anonyme fécondés avec les spermatozoïdes de Philippe (avec les gamètes de Christophe, il s’agirait d’un inceste). Sophie, de son côté, est mariée à Grégoire, qui a marqué son accord.

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