Emmitouflé dans un manteau de laine, il tient son caddie serré contre lui. Il triture un ticket portant le numéro "63" dans la main sans savoir dans quel sens il faut tenir le papier. Il lève un regard interrogateur pour mesurer l’attente qui lui reste avant d’entrer. Sous les deux tonnelles dressées sur le macadam dans cette rue populaire de Saint-Josse, la commune bruxelloise la plus pauvre, il y a beaucoup de monde, comme chaque mardi, pour la distribution de colis alimentaires. L’homme accuse la septantaine, mais il doit être plus jeune - la pauvreté, ça use.
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