Mais que risquent toutes ces personnes qui souhaitent braver le confinement ? Si l'on se réfère à la circulaire adressée aux procureurs, le premier constat d'une infraction ira de pair avec une amende de 750 euros pour le propriétaire des lieux et de 250 euros pour toutes les personnes présentes sur place n'ayant pas respecté les mesures. Les recettes engendrées durant cette "ouverture illégale" pourront également être saisies. Dans le cas d'une deuxième infraction, les indépendants pourront même recevoir une convocation à comparaître devant un magistrat.
Braver l'interdiction et reprendre ses activités n'est donc pas sans conséquences pour tous les métiers de contact. Rappelons que, selon les experts, le risque de contamination au sein des salons de coiffure et d'esthétique reste trop élevé. " Les mesures prises par le secteur ne suffisent pas à réduire le risque pour le moment", avait fait savoir le GEMS en décembre dernier. Suite à cette fermeture, de nombreux Belges ont d'ailleurs décidé de traverser les frontières pour se rendre en France , où les coiffeurs restent notamment ouverts au grand désarroi des professionnels belges.