Weyes Blood préface l’apocalypse

Entre pop orchestrale et folk 70’s, le nouvel album de l’artiste californienne évoque la fin du monde. Et c’est très beau.

L'artiste californienne Weyes Blood, alias Natalie Mering
Trois ans après l'excellent "Titanic Rising", Weyes Blood revient avec un cinquième album. ©Neil Krug

Son disque précédent tirait la sonnette d’alarme face à l'individualisme de notre société, l’urgence climatique, l’effondrement à venir. Avec And In The Darkness, Hearts Aglow ★★★, l’artiste américaine de 34 ans poursuit son exploration d'un monde en décomposition. Mais, après s'être penchée sur les causes extérieures de ce déclin, elle en ausculte désormais les conséquences internes. “Nous n’avons plus le temps d’avoir peur”, clame-t-elle haut et fort sur “Children Of The Empire”. Pour Natalie Mering, alias Weyes Blood, l’action doit dépasser l’angoisse et se substituer à la résignation.

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