Transgressifs ou régressifs, les pots de chambre de Boesmans ?

”On purge bébé”, l’ultime opéra du compositeur belge n’est sans doute pas son meilleur.

Nicolas Blanmont
La Monnaie propose pour les fêtes une adaptation de Feydeau.
La Monnaie propose pour les fêtes une adaptation de Feydeau. ©JeanLouisFernandez

Ce n’était certes pas la bataille d’Hernani, mais le public de la Monnaie était divisé mardi à l’issue de la création mondiale de On purge bébé, l’ultime opéra – posthume – de Philippe Boesmans. C’est que le verre – en l’occurrence un pot de chambre, un de ceux que fabrique Bastien Follavoine, en porcelaine supposée incassable, et qu’il espère bien vendre en quantités industrielles à l’armée française, ci-devant représentée par Aristide Chouilloux – pouvait être vu autant à moitié plein qu’à moitié vide.

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