Ces artistes victimes du régime iranien

Jafar Panahi, Mohammad Rasoulof, Taraneh Alidoosti… Nombreux sont les cinéastes ou actrices en délicatesse avec le pouvoir en Iran. Quand, comme Golshifteh Farahani, Ali Abbasi ou Zar Amir Ebrahimi, ils n’ont été contraints à l’exil…

This photo taken and provided on Saturday, Feb. 4, 2023, by family of Jafar Panahi, shows him working on his cellphone at his home in Tehran, Iran. Acclaimed Iranian director Jafar Panahi was released on bail Friday, two days after going on hunger strike to protest his imprisonment last summer. Panahi was arrested last July and later ordered to serve six years on charges of propagandizing against the government, a sentence dating back to 2011 that had never been enforced. (Courtesy of family of Jafar Panahi via AP)
Jafar Panahi, photographié par sa famille chez lui à Téhéran, le samedi 4 février 2023, au lendemain de sa libération, après sept mois de détention à la prison d'Evin. ©Copyright 2023 The Associated Press. All rights reserved.

Depuis une vingtaine d’années, le cinéma iranien est l’un des plus applaudis au monde, raflant des prix majeurs dans tous les grands festivals. Avec, comme chef de file, un certain Asghar Farhadi, qui a même décroché deux fois l’Oscar, en 2012 et 2017, pour Une séparation et Le Client. Malgré ce triomphe chez les Yankees, celui-ci n’a jamais été la cible du régime iranien, qui l’a même laissé quitter le pays pour aller tourner en France (Le Passé en 2013) et en Espagne (Everybody Knows en 2018). C’est loin d’être le cas de certains de ses collègues…

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