Quand l’homme triste chante la femme triste

Créé à Nancy, le premier opéra mis en scène par le Portugais Tiago Rodrigues, le nouveau directeur du festival d’Avignon, propose une étonnante relecture de “Tristan und Isolde” de Wagner.

Nicolas Blanmont
"Tristan et Isolde" de Wagner, mis en scène par Tiago Rodrigues à l'opéra de Nancy.
Brangäne (Aude Estremo), Isolde (Dorothea Röschmann) et les deux danseurs traducteurs dans "Tristan et Isolde", mis en scène par Tiago Rodrigues. Photo Jean-Louis Fernandez / ONL ©Jean-Louis Fernandez / ONL

“Cet endroit est une archive de mondes imaginaires. […] Dans ce monde-là, la seule façon de communiquer, la seule façon d’aimer, c’est de chanter en allemand aux sons de la plus belle musique.” Les premiers pas de Tiago Rodrigues dans le monde de l’opéra marqueront les mémoires : le metteur en scène portugais, nouveau directeur du Festival d’Avignon, n’a pas choisi la voie la plus facile en décidant d’emblée de se confronter à ce monument qu’est le Tristan und Isolde de Wagner. Et, au risque de choquer certains puristes, dans une démarche de réécriture qui n’est jamais trahison, mais mêle poésie, danse et accessibilité.

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