"Coriolan" : quand l’orgueil d’un héros sème le chaos

Mise en scène au cordeau, scénographie lumineuse et distribution cinq étoiles : Jean-Baptiste Delcourt revisite cette tragédie de Shakespeare en une vibrante œuvre polyphonique. À voir aux Martyrs jusqu’au 18 mars.

Soufian El Boubsi incarne un Caïus Marcius, alias Coriolan, pétri d'arrogance sur la scène du Théâtre des Martyrs.
Soufian El Boubsi incarne un Caïus Marcius, alias Coriolan, pétri d'arrogance sur la scène du Théâtre des Martyrs. ©Gaël Maleux

À l’heure où l’instantané, l’éphémère, l’ultra-rapide régissent nos modes de vie et où les deniers des théâtres se réduisent à peau de chagrin, Jean-Baptiste Delcourt, metteur en scène et co-directeur artistique de la compagnie Fact, s’est lancé un pari osé : monter un chef-d’œuvre classique, et pas des moindres puisqu’il s’agit de Coriolan (1607), considéré comme l’une des pièces les plus politiques de William Shakespeare. Or, l’on sait le dramaturge anglais réputé pour la longueur de ses textes et ses distributions pléthoriques.

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