Étienne Daho : “Je parle de moi dans mes chansons”

Le parrain de la french pop sort “Tirer la nuit sur les étoiles”, un douzième album à son image. Élégant, moderne et toujours aventureux. En concert à Forest National le 2 décembre.

Luc Lorfèvre
Etienne Daho nous revient avec un album entre Saint-Malo, Paris et Londres.
Etienne Daho nous revient avec un album entre Saint-Malo, Paris et Londres. ©Pierre-Ange Carlotti

"Ce disque, c’est un peu comme un hôtel avec plein de visiteurs qui viennent passer la nuit”, explique Étienne Daho. De Vanessa Paradis, sur la chanson "Tirer la nuit sur les étoiles" qui donne son titre à l’album, au duo italien électro Italoconnection, en passant par Calypso Valois, Doriand, Global Network, le fidèle réalisateur Jean-Louis Piérot ou encore le groupe américain relocalisé en Bretagne Unloved, la liste des intervenants est impressionnante. Fusion de lyrisme orchestral et d’électro, mariage d’instruments organiques et de sonorités modernes, confrontation d’intime et de collectif, Tirer la nuit sur les étoiles garde pourtant le cap tout au long de ses douze chansons. Entre ballades d’écorché vif ("Les derniers jours de pluie", le splendide "Roman inachevé"), morceaux à influences sixties ("Boyfriend"), techno ("Virus X" et ses grosses infrabasses) ou new wave ("Les petits criminels"), le parrain de la french pop a créé une œuvre parfaitement à son image. Élégante, aventureuse, exigeante, soignée et romantique.

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